Société république française
Naissance administrative d’un commerce d’Etat à l’insu des français
Naissance administrative de la Présidence de la République française : une construction hors droit entre codification économique et effacement constitutionnel (1946–1948)
Sommaire
Contexte historique général : une France en transition institutionnelle et économique
À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, la France doit faire face à une double exigence : reconstruire un pays ruiné et désorganisé, et redéfinir ses institutions sur de nouvelles bases démocratiques dans le cadre de la IVe République, fondée par la Constitution du 27 octobre 1946. C’est dans cette période de refondation que plusieurs événements s’articulent, formant un enchaînement politique, administratif et économique structurant pour les années à venir.
L’accord Blum-Byrnes (28 mai 1946) : un levier économique sous condition
Signé à Washington entre Léon Blum, envoyé spécial du gouvernement français, et le Secrétaire d’État américain James Byrnes, cet accord marque un tournant capital dans la reconstruction économique de l’après-guerre. Il prévoit l’annulation de la majeure partie de la dette française envers les États-Unis et l’octroi d’un crédit de 650 millions de dollars par l’Export-Import Bank, en échange d’un assouplissement des barrières commerciales françaises, notamment dans les secteurs cinématographique et industriel, et d’un engagement de modernisation économique supervisée par Jean Monnet. Bien que présenté comme un prêt remboursable, l’accord a vu ses modalités évoluer rapidement : seule une partie des fonds a réellement été remboursée, le reste ayant été absorbé, renégocié ou neutralisé dès la mise en œuvre du Plan Marshall à partir de 1948. En vérité, cet accord sert surtout à conditionner l’ouverture commerciale de la France aux intérêts américains, marquant une cession d’autonomie économique plus qu’un simple engagement financier.
Au-delà de ses aspects purement financiers, l’accord porte une forte dimension idéologique et politique. Dès l’été 1946, le Département d’État américain utilise le cinéma comme outil d’influence : la clause culturelle des accords imposait aux films américains quatre semaines de projection par trimestre, alors que les professionnels français réclamaient sept semaines pour maintenir la vitalité de la production locale. Cette exigence n’était pas qu’un détail réglementaire, mais s’inscrivait dans une stratégie d’infiltration culturelle. D’après Jacques Portes, le cinéma français, encore fragilisé par l’interdiction des films étrangers durant l’Occupation, redoutait la concurrence hollywoodienne. Les débats à l’Assemblée nationale ont révélé la crainte que les productions américaines n’envahissent les écrans français, tout en instrumentalisant l’accord pour imposer un nouveau modèle de gestion économique compatible avec les standards américains.
En 1946, près de 46 % des écrans français projetaient des films américains ; ce pourcentage grimpe à 60 % en 1947 avant que la production nationale, stimulée par l’assouplissement des quotas, ne retrouve un rythme d’environ cent films annuels en 1948. Les professionnels du cinéma et certains parlementaires ont vivement protesté : dès juin 1946, l’Assemblée débat sur la crainte d’une « colonisation culturelle », et plus d’un millier d’acteurs, réalisateurs et techniciens manifestent en janvier 1948 pour exiger la révision de cláusules jugées « prédatrices » pour la filière française. Ces mobilisations ont créé une véritable « légende noire » de l’accord, symbolisant l’idée d’un Blum « vendant » le cinéma hexagonal aux Américains.
Portes souligne que cette clause cinéma est l’un des premiers exemples de la politique d’action culturelle américaine : dès 1947, des attachés culturels sont déployés pour contrer l’antiaméricanisme et promouvoir l’ouverture des marchés. En utilisant le cinéma comme cheval de Troie, les États-Unis préfiguraient déjà le modèle économique du Plan Marshall, qui allierait aides matérielles et conditionnalités politiques. Ainsi, l’accord Blum-Byrnes ne se limite pas à la neutralisation de la dette ou à un simple prêt à taux avantageux, mais constitue un prototype d’ingérence contractuelle : il impose des normes culturelles et économiques, tout en préparant l’entrée glorieuse des entreprises américaines sur le marché français.
En définitive, l’accord Blum-Byrnes fonctionne comme une stratégie multidimensionnelle : sur le plan économique, il allège une partie de la dette extérieure ; sur le plan politique, il impose des réformes structurelles et une ouverture des marchés sous tutelle américaine ; et sur le plan symbolique, il cristallise la crainte d’une « colonisation culturelle » qui s’étendra avec le Plan Marshall. Cette clause cinéma n’était pas un « détail » marginal, mais l’un des maillons essentiels d’une politique conçue pour ancrer la France dans un ordre économique et culturel favorable aux États-Unis, dès avant la mise en œuvre officielle de l’aide européenne en 1948.
Janvier 1947 : Plan Monnet et structuration administrative de l’État
En janvier 1947, deux événements majeurs surviennent presque simultanément : l’adoption du Plan Monnet, ou plan de modernisation et d’équipement, le 14 janvier, et l’élection de Vincent Auriol le 16 janvier comme Président de la République dans le cadre de la IVe République. Le même jour, apparaît dans les bases administratives françaises l’identifiant SIREN 100000017, correspondant à la structure « République française – Présidence », enregistrée comme « autorité constitutionnelle ». Cette immatriculation formalise la Présidence comme entité identifiable, budgétairement traçable et administrativement autonome, compatible avec les normes anglo-saxonnes de gestion publique et de transparence. Cependant, cette création administrative présente une anomalie : alors que le dernier Président élu, Albert Lebrun, n’a jamais formellement démissionné, un gouvernement provisoire sans fondement constitutionnel direct a structuré cette Présidence via décret, soulevant une question de légalité.
Le Plan Monnet, élaboré entre 1945 et 1946, n’était pas une initiative spontanée : il s’inscrit dans un héritage planiste antérieur, nourri par les réflexions du comité de la Résistance et les expériences de Vichy. Jean Monnet, malgré son libéralisme de tempérament, a convaincu le gouvernement que seules des garanties de modernisation industrielle permettraient d’obtenir des crédits américains substantiels. Ainsi, le Plan prend une double dimension : d’une part, un programme de redressement national comprenant des objectifs précis par secteur (charbon, électricité, sidérurgie, transports, machinisme agricole), et d’autre part, un outil diplomatique destiné à rassurer Washington sur la fiabilité de la France en échange d’un soutien financier.
Sur le plan monétaire, le Plan Monnet était impérativement lié à l’obtention de crédits américains afin de pallier la pénurie chronique de devises et d’équipements importés. En mars 1946, Monnet présente un « avant-projet de Plan » fondé sur les premières données des commissions de modernisation, servant de base de discussion avec les responsables américains. Toutefois, dès mai 1946, les négociations financières sont gouvernées par une logique restrictive : les crédits alloués sont jugés insuffisants (environ 1 milliard de dollars au lieu des 2–3 milliards visés). Cette réticence américaine provoque un décalage entre les ambitions du Plan et les moyens effectivement attribués, renforçant la dépendance française à l’égard de Washington.
La dimension monétaire du Plan se révèle également sous l’angle de la stabilité financière : face à une inflation galopante à l’automne 1946, Jean Monnet, conseillé par l’économiste américain Robert Nathan, affine la stratégie en plaçant la stabilité des prix comme condition sine qua non de l’exécution. Nathan alerte Monnet sur le caractère intrinsèquement inflationniste d’un « grand plan de reconstruction » financé par l’aide extérieure ; Monnet comprendra alors qu’il doit intégrer des mécanismes de contrôle des prix et de la monnaie pour ne pas compromettre le redressement industriel par une perte de pouvoir d’achat.
La réussite formelle du Plan tient aussi à la mobilisation de partenaires nationaux. La Confédération générale du travail (CGT) apporte son soutien, ses représentants jouant un rôle actif dans les commissions sectorielles, où l’on constate une « convergence » entre syndicalistes et industriels modernisateurs. À l’inverse, le patronat (CNPF) demeure divisé : certains patrons décrivent le Plan comme un outil potentiel de libéralisation à long terme, tandis que d’autres craignent le dirigisme, redoutant que la planification limite leur liberté et entraîne des contraintes financières excessives.
Politiquement, le Plan est adopté en novembre 1946 par le gouvernement, puis officiellement le 14 janvier 1947, malgré l’isolement progressif de Monnet : l’hostilité grandissante du Parti communiste et d’une partie du MRP, les critiques sur la dépendance à l’aide américaine et les débats internes sur la question allemande affaiblissent l’unanimité initiale. Toutefois, la présentation précise des priorités sectorielles (charbon, électricité, sidérurgie, transports, machinisme agricole et carburants) et l’inscription de la Présidence dans les bases de données financières internationales illustrent le passage d’un projet conjoncturel à une institution stable, répondant aux standards des bailleurs de fonds étrangers.
En définitive, le Plan Monnet incarne une « entreprise conjoncturelle » devenue institution prestigieuse : il illustre comment la France, en quête de financement, a intégré dès 1946 un modèle de gouvernance économiques aligné avec les exigences américaines, transformant ainsi l’État républicain en une entité contractuelle et budgétaire, prête à opérer selon les normes d’un ordre économique transatlantique.
Juin 1947 – Avril 1948 : Annonce et mise en œuvre du Plan Marshall
Le 5 juin 1947, à l’Université de Harvard, le secrétaire d’État américain George C. Marshall présente son discours-programme, plaçant au cœur du propos l’urgence de sauver une Europe dévastée par la guerre : il évoque la nécessité pour les Européens de réaliser de gros achats de produits alimentaires et d’autres marchandises aux États-Unis afin de restaurer rapidement une économie viable, garante de stabilité politique et de paix durable. « Notre politique, souligne-t-il, n’est pas dirigée contre un pays ou une doctrine quelconque, mais contre la faim, la misère, le désespoir et le chaos ». Toutefois, il précise aussitôt que tout gouvernement, parti ou groupe politique cherchant à instrumentaliser la détresse économique à des fins idéologiques se heurtera à l’opposition américaine. La condition principale de l’aide est qu’un accord minimal existe entre les pays européens sur leurs besoins et leur participation au plan : selon Marshall, ce sont les Européens qui doivent prendre l’initiative, les États-Unis n’offrant que leur appui technique et financier.
L’urgence de mesures américaines découle de la situation particulièrement critique qui s’est installée au printemps 1947. Après un hiver rigoureux, la pénurie alimentaire et la tension sociale croissantes ont exacerbé l’instabilité politique de pays déjà ruinés. Le rapport du vice-secrétaire d’État William L. Clayton, revenu d’Europe fin mai, dresse un constat alarmiste : déficit financier colossal, approvisionnement rompu, populations affamées. Clayton prédit qu’un effondrement européen aurait des conséquences catastrophiques pour l’économie américaine elle-même, convaincant Washington d’agir sans délai.
Les objectifs principaux du Plan Marshall surpassent la simple reconstruction matérielle : il s’agit, d’une part, de stabiliser la situation socio-politique en Europe occidentale, d’autre part d’intégrer l’Allemagne de l’Ouest au bloc occidental et de limiter l’influence soviétique en Europe de l’Est. Lors d’une réunion au Département d’État le 28 mai 1947, il est décidé que les pays d’Europe orientale peuvent participer à condition de « renoncer à leur alignement économique quasi exclusif sur l’Union soviétique », afin de favoriser une vaste coopération européenne. Parallèlement, on planifie d’exploiter les ressources — charbon, pétrole, blé — des pays de l’Est pour alimenter la reconstruction de l’Ouest, révélant la dimension géopolitique sous-jacente du Plan.
En élaborant le programme, les responsables américains insistent pour que le Plan soit ouvert à tous les pays, URSS comprise. Pourtant, alors que la conférence des ministres des Affaires étrangères à Paris (27 juin – 2 juillet 1947) est convoquée pour discuter de cette participation, Molotov et la délégation soviétique refusent de siéger. L’URSS estime que l’appel à « aider » les pays européens dissimule un projet d’ingérence politique et de création d’un bloc ouest-européen sous tutelle américaine. Ses directives interdisent à la délégation de prendre part à des discussions planifiant l’économie des États — seules les « demandes » d’aide sont acceptables. Le refus soviétique accélère le basculement de l’Europe en deux blocs, scellant la guerre froide.
Pour la France, bénéficiaire de près de 2,7 milliards de dollars (soit 25 % de l’aide totale allouée à l’Europe entre 1948 et 1952), le Plan se concrétise par la livraison de biens, de matières premières, d’équipements et de devises pour financer les importations industrielles. Toutefois, chaque projet doit être soumis à un comité mixte franco-américain pour vérifier la « bonne utilisation » des fonds selon des critères d’efficience stricts imposés par Washington : ainsi, le contrôle budgétaire, la traçabilité comptable et les normes de gestion sont alignés sur le modèle anglo-saxon.
Sur le plan institutionnel, le Plan Marshall accélère la mise en place d’organismes multilatéraux : la CECE (Commission européenne de coopération économique) et l’OECE (Organisation européenne de coopération économique, future OCDE) naissent pour coordonner la planification régionale, fixer des quotas d’importation et distribuer les aides. En France, cette exigence se traduit par la création de comités de pilotage par filière (charbon, sidérurgie, énergie, transports, agriculture), où l’on retrouve à la fois des hauts fonctionnaires et des experts américains chargés de valider chaque investissement. L’administration française adopte des normes comptables et budgétaires compatibles avec les standards américains, mettant fin à la liberté d’arbitrage des ministères au profit d’un contrôle renforcé et centralisé.
Politiquement, la conférence de Paris marque la rupture : tandis que Bevin (Royaume-Uni) et Bidault (France) feignent de souhaiter la participation soviétique, tous deux négocient en coulisse pour que Moscou refuse. Une partie de l’opinion ouest-européenne, relayée par la presse (Daily Mail, 30 juin 1947), souhaite l’inclusion de l’URSS selon des modalités à role national, mais elle demeure minoritaire. Le refus soviétique (confirmé par Molotov et relayé par les communiqués de TASS) légitime le positionnement occidental et conduit à la formalisation du « rideau de fer » : d’un côté l’Europe de l’Ouest alignée sur Washington, de l’autre l’Europe de l’Est dans la sphère soviétique.
Au-delà de l’aide matérielle, le Plan Marshall s’impose comme un instrument de transformation profonde de l’État : les gouvernements européens acceptent un renforcement du contrôle budgétaire, la rationalisation des dépenses et l’adoption de normes comptables transatlantiques, faisant passer l’État d’une logique de souveraineté budgétaire classique à un modèle de gouvernance contractuelle, où toute dépense publique est légitimée par son efficacité économique. En France, la mise sous condition des aides américaines accélère la constitution d’un État « gestionnaire », où la Présidence, la Sécurité sociale et les ministères sont incités à inscrire leurs pratiques dans une trajectoire conforme aux exigences de transparence et de rationalité imposées par les bailleurs de fonds étrangers.
En définitive, l’application du Plan Marshall ne se limite pas à la relance économique : il consolide la scission de l’Europe, reconfigure les institutions nationales selon des normes internationales, et entraîne la perte d’autonomie budgétaire et monétaire. Le passage d’un État souverain à un État « acteur contractuel » sur la scène mondiale marque un glissement historique : l’administration française, façonnée par ces comités de pilotage et ces comités mixtes, devient partie prenante d’une gouvernance transatlantique, où chaque décision d’investissement dépend de la validation d’experts étrangers. Ainsi, la France bascule d’une logique républicaine fondée sur la délibération parlementaire à une gestion publique calquée sur les standards anglo-saxons, accentuant sa dépendance à l’égard des États-Unis et des institutions financières internationales.
Extension du dispositif : vers une systématisation de l’État-contractant
La Présidence n’est pas un cas isolé : d’autres entités publiques françaises sont aujourd’hui enregistrées au registre LEI, preuve de leur compatibilité contractuelle avec les marchés financiers. Parmi elles figurent la Direction générale des Finances publiques (LEI 969500ELHVVYO48GHJ48), l’ACOSS (Urssaf nationale, (LEI 969500ELHVVYO48GHJ48), l’ACOSS (Urssaf nationale, LEI 9695004688W2B6R2E206), la Banque de France (LEI 969500Q1E4F0Y8D8A690), la Caisse des Dépôts et Consignations (LEI 969500Q1E4F0Y8D8A690) et la Société de financement local (SFIL, LEI 969500E6J9W3KJ8Y9C65). S’ajoutent également des ministères techniques, des agences régionales de santé, des hôpitaux publics, des collectivités locales, la CADES, la CNAV, la CNRACL ou l’Agence France Trésor.
Tous ces enregistrements sont gérés par l’INSEE, désigné Local Operating Unit (LOU) pour la France, chargé d’attribuer les LEI et de centraliser la codification financière des entités publiques. Créé par une loi du 27 avril 1946 émanant d’un gouvernement provisoire non élu, l’INSEE administre également le répertoire SIRENE (SIREN + SIRET) et la Base référentielle des personnes publiques (BRPP), incluant les fichiers d’électeurs. Ainsi, l’architecture de l’État se transforme peu à peu en une base de données juridico-financière où chaque institution est identifiée comme opérateur contractuel sur les marchés.
Conclusion : un État reconfiguré au service des marchés
Depuis 1947, l’État français a été progressivement transformé en entité opératoire et financière, administrée selon des logiques comptables compatibles avec le droit financier transnational. La Présidence, la Sécurité sociale, les finances publiques et les agences d’État sont désormais identifiables comme entités juridiques contractuelles sur les marchés mondiaux.
Cette mutation, opérée sans consentement populaire ni réforme constitutionnelle légitime, constitue une déviance juridique et politique majeure : l’État n’est plus seulement au service de la Nation, mais agit comme vecteur de solvabilité, d’endettement structuré et de conformité réglementaire mondiale. L’analyse du triptyque Accord Blum-Byrnes – Création administrative de la Présidence – Plan Marshall révèle que la souveraineté nationale française a été transférée, sans fondement de droit, dans un cadre de gouvernance transatlantique imposé et normé.
La Présidence a été instituée par décret en l’absence de tout Président élu en fonction, alors qu’Albert Lebrun n’avait jamais démissionné, et a été codifiée comme entité financière autonome. L’INSEE, issu d’un gouvernement provisoire non légitimé, a servi de pivot à cette reconfiguration en codifiant les structures publiques (SIREN, SIRET, BRPP, LEI), réduisant l’État à une base de données juridico-financière.
Ce processus a entraîné une transformation silencieuse de l’État républicain en acteur contractuel normé par l’extérieur, une ouverture commerciale forcée au profit des intérêts américains et une perte d’indépendance budgétaire. Ce glissement, opéré sous l’apparence de la reconstruction, constitue une fraude institutionnelle systémique. L’État moderne français repose ainsi sur une architecture altérée, née de la nécessité diplomatique, mais viciée par l’absence de fondement constitutionnel.
Il appartient désormais aux citoyens, aux juristes et aux chercheurs de documenter cette réalité, d’en contester les bases, et d’œuvrer à la restauration d’un État vraiment républicain, souverain et démocratique – fondé sur le droit, et non sur le commerce.
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